Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sur ce Blog, je partage mes avis à propos des derniers jeux vidéo auxquels j'ai joué.

Test : Watch Dogs: Legion

Plus on est de fous, plus on rit

En ces temps difficiles, obscurcis par l'épidémie de Covid-19, il est plutôt devenu assez difficile de voyager. C'est d'ailleurs déconseillé. Néanmoins et heureusement, nous avons accès à des médias qui nous permettent de nous évader depuis notre canapé. C'est le cas avec ce Watch dogs Legion, troisième opus de la franchise, que j'ai eu le plaisir de parcourir (avec, ceci dit, quelques bémols).

Tout d'abord, j'aimerai pousser un coup de gueule envers les éditeurs de jeux vidéo, et pas seulement envers Ubisoft : Il y en a marre de ces jeux qui sortent dans un état catastrophique ! J'ai eu un nombre incalculabble de crashs intemprestifs venus gâcher mes parties. Je veux bien fermer les yeux sur un peu de tearing et d'aliasing mais qu'on m'empêche de jouer, ça,  je ne peux pas l'accepter.

Alors oui, au moment où j'écris ce billet, tous ces soucis techniques ont été corrigés grâce à une multitude de patchs déployés sur les trois semaines qui ont suivi la sortie du jeu. Il n'empêche que cette sale habitude qu'ont les développeurs de régler les problèmes après le Jour J, devient tout bonnement insupportable !

Après Chicago et San Francisco, Ubisoft nous embarque pour un Londres futuriste. 

Oubliez Aiden Pearce et Marcus Holloway, pour ce troisème opus, les équipes d'ubisoft ont opté non pas pour un mais plusieurs nouveaux protagonaistes. En effet , dans l'univers de Watch dogs Legion, on devra composer notre propre équipe pour empêcher un groupe paramilitaire (nommé Albion), de répendre son régime autoritaire et sécuritaire sur la ville de Londres.

Si tout cela reste très dystopique, il n'empêche que le sujet de watch Dogs Legion est très d'actualité. Ce qui d'ailleurs fait la force de ce titre même si la mise en scène n'est pas toujours de qualité.

Toujours est-il qu'on débute le jeu dans la peau dun agent secret, envoyé dans les sous-sols des maisons du parlement britanique afin d'y trouver une bombe sur le point d'exploser. Le hic, c'est qu'il y a non pas une mais des bombes qui vont s'enclencher toutes en même temps au quatre coins de la ville. Un mystérieux groupe vient alors rendre notre organisation , Dedsec, responsable de ces attentats. S'en suit donc une course contre la montre pour tenter de trouver qui se cache derrière ces faits. Et c'est là que le système de recrutement d'agents intervient pour renforcer le groupe Dedsec totalement décimé.

Évidemment, on pourrait penser que le fait de pouvoir contrôler plusieurs membres de Dedsec (qu'on aura recruter au préalable), diminue considérablement l'attachement à un seul personnage; finalement, pas vraiment. En choisissant "mort permanante" (c'est-à-dire une fois mort, votre membre ne reviendra pas dans l'équipe), je me suis même lancé le défi de faire en sorte de rester en vie le plus longtemps possible. Pour être franc, cela ne fonctionnait pas toujours.

Malheureusement, et bien que ce système de recrutement soit séduisant, il y a fort à parier que les joueurs préfèreront recruter un tueur à gage ou bien un espion pour leurs skills plutôt qu'un personnage lambda aux compétences limitées... Et c'est d'ailleurs là que le jeu commence à montrer ses limites. En effet, si il est tout-à-fait possible de recruter un/une infirmier(ère), un/une médecin ou un/une policier(ère), les missions d'infiltration dans les zones respectives au métier de quelques de vos agents sont bien trop rares et stoppe rapidement le potentiel du titre. Dommage !

Pour le reste, Watch Dogs reste Watch Dogs. L'histoire reste prétexte pour hacker tout ce qui est hackable jusqu'à un dénouement sans artifice, et sans qu'on y revienne. D'autant plus, que j'aurai bien pris du rab car une fois les mssions secondaires terminées, et les quartiers libérés, force est de constater que je n'avais plus rien à me mettre sous la dent. Une quarantaine d'heures, c'est ce qu'il nécissitera pour tout compléter dans ce Watch Dogs Legion.

Par contre, j'ai kiffé le système de combat mais là aussi pas assez exploité. La ville de Londres, quant à elle, est, ici, bien représentée dans cette image futuriste vue par les développeurs de Ubisoft, où les véhicules fonctionnent à l'électrique et sans conducteur.  Cela dit, la conduite dans ce Watch Dogs m'a très vite refroidit et m'a rappelé que GTA V reste la référence en matière de pilotage. J'avais trop l'impression de conduire des boîtes à savon. Et je n'oublierai pas ces jolis hologrammes de personnalités British qui ornent les places cultes de Londres. 

Côté OST, c'est du bon et varié mais sans être pour autant être une playlist proposant des titres les plus marquants d'outre-Manche.

Mais à l'image de son I.A aux fraises, et de son écriture bâclée, Watch Dogs Legion est un jeu inachevé, qui, ma foi, m'a bien amusé pour les quelques heures que j'ai passé en sa compagnie. Un jeu sans plus, sympa, attachant où on passe un bon moment. 

J'aimerai juste que pour le prochain opus (s'il y a), que l'éditeur laisse le temps aux développeurs d'aller au bout de leurs idées. Car oui, Watch Dogs Legion a du potentiel mais n'en montre qu'un infime morceau.

Points positifs:

  • Un Londres futuriste vivant et bien retranscrit
  • Une version Xbox Series S très propre
  • Ray Tracing sur Xbox Series
  • Un gameplay efficace
  • Un système de recrutement intéressant

Points négatifs:

  • Histoire bof
  • I.A foirée
  • Idées pas assez poussées
  • La conduite 

Note: 7/10

 

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :